Une déambulation musicale pour resserrer les liens du quartier avec l’ARES
Impliqué dans le quartier de l’Esplanade pour y construire un lieu d’expression, de partage, de rencontre, d’échange et d’écoute, le centre socioculturel de l’ARES célèbre en 2024 sa 60e année d’existence. Pour démarrer les festivités, la structure a organisé une déambulation musicale sous un soleil étincelant.
Alice Kawaciw
L’école de musique de l’ARES accueille enfants, adultes et personnes handicapées dans une démarche d’inclusivité.
Photo Alice Kawaciw
Dès 15 h, l’effervescence a saisi les locaux du centre socioculturel rue d’Ankara. Divers ateliers ont été proposés afin de marquer le début des nombreux événements prévus pour le 60e anniversaire. Petits et grands ont notamment pu fabriquer leurs propres instruments de musique, maracas et tambours.
La musique rassemble les générations et adoucit les mœurs
L’après-midi, axé sur la musique, a permis aux élèves de l’école de musique de l’ARES de montrer l’étendue de leur talent, le temps d’une déambulation dans une ambiance conviviale. Sur un parcours démarrant au CSC, le public a ainsi pu retrouver les élèves accompagnés de leurs professeurs étape après étape.
Pour pimenter la fête, un blind test a même été conçu. Objectif : trouver parmi trois propositions quelle musique a été entendue.
Point de départ rue d’Ankara où six jeunes enfants ont interprété plusieurs morceaux à la harpe, suivis de trois apprentis pianistes. On a pu entendre un groupe de mamies fredonner La vie en rose d’Édith Piaf, les voix teintées d’émotion. Après un passage place de l’Esplanade au son du saxophone et de chants dont Vous les copains de Sheila, les joyeux spectateurs se sont dirigés dans la Cour de Cambridge pour écouter du jazz.
Avenue du Général-de-Gaulle, ils ont pu apprécier une batucada ; cour Leblois, ils ont ensuite écouté du violon et de la guitare – et même du Metallica !
« Aller vers les habitants »
Pour clôturer cette marche animée, les participants se sont retrouvés à La pARenthESe, rue d’Edel, où l’association Ballade a assuré l’accueil autour d’un verre et de cakes salés. Guillaume Libsig, adjoint à la maire, présent à l’événement, a rappelé la raison d’être d’un centre socio-culturel : « aller vers les habitants, faire vivre le quartier dans une dynamique de rencontre ». L’ARES, en ce sens, a prouvé une fois de plus que cela fait 60 ans qu’elle a toute sa raison d’être à l’Esplanade
© Dernières Nouvelles d’Alsace, 15 avril 2024. – Tous droits de reproduction réservés