Une nouvelle adresse pour le paradis du croque-monsieur
Il s’est installé à la place de l’ancien BarÔmètre au 9, rue Vauban. À l’Esplanade, les deux associés du Croque Bedaine ouvrent un nouveau lieu chaleureux et convivial au service du croque-monsieur et de la vie de quartier, tout en continuant à développer par ailleurs un système de franchise.
Les aficionados du sandwich de pain de mie toasté débordant de gourmandise (et de calories) connaissaient déjà l’adresse neudorfoise. Ils pourront désormais ajouter à leurs points de ralliement celle de l’Esplanade, où le Croque Bedaine a ouvert un nouveau lieu de partage et de convivialité il y a quelques semaines, rue Vauban. Associés dans l’aventure, Simon Schillinger et Nicolas Macher (deux cousins) ont créé le tout premier Croque Bedaine rue du Puits, en 2013. Ils l’ont revendu depuis – c’est là que s’est installé le restaurant italien Da Pietro — et se sont installés à Neudorf il y a trois ans. Ils ont aussi développé au fil des ans un système de franchise, qui compte déjà une dizaine d’adresses partout en France, à Nantes, Orléans, Niort, Tours, l’île d’Oléron, Bayonne, Nice… Et, pour le dernier en date, à Mouguerre, près de Bayonne. « Un Trinquet où l’on joue aussi à la pelote basque », précise Nicolas Macher.
Étancher la soif tout en calmant la faim
Le principe décliné au gré des adresses est partout le même : étancher la soif tout en calmant la faim, en alliant bières et croques. Le tout avec des produits artisanaux pour les premières, et cuisinés maison à base de produits frais, dans une machine de leur invention, pour les seconds. C’est qu’au départ, rien ne prédisposait Nicolas Macher, ingénieur en chimie des matériaux de formation, à se lancer dans la restauration. Pas plus que son cousin ingénieur en mécanique, d’ailleurs. Un Master en management à l’EM et un business plan plus loin, Nicolas Macher se lance pourtant avec un succès certain.
Voici donc le binôme arrivé rue Vauban, où l’ancien BarÔmètre a trouvé une seconde vie au terme d’importants travaux. Ici, les croque-monsieur sont de format XL -14,5 x 14,5 cm, voire plus si affinités pour le « croque dans le croque » à plusieurs étages. Ils sont préparés à partir d’un pain de boulanger et de produits frais. Ils sont six à la carte, auxquels s’ajoutent des propositions ponctuelles qui varient tous les mois : des classiques croque-monsieur et croque-madame (avec un œuf en plus), en passant par le « croque sa mer » aux accents nordiques, le « croque moi si tu peux » aux saveurs d’oignons, de poivrons et de chorizo, ou encore le « croque missterre », qui mêle ratatouille et fromage de chèvre. Le tout passe sous la presse brevetée de fabrication maison (grâce notamment au père de Nicolas Macher), histoire de bien souder les bords sans rien sacrifier à la gourmandise. Un plat du jour (à 10,90 €) s’ajoute également au menu tous les midis. Côté bières, l’adresse brasse dans le Jura, à la brasserie Rouget de Lisle, ses Gidouille, Beauté Fat’Ale, Échafaud et autres Cumulo-Nimbus à consommer avec modération.
Tout cela se déguste sur fond rouge dans une salle de 70 couverts, auxquels s’ajoutent aux beaux jours une soixantaine en terrasse, en bossant ses cours (pour les étudiants), en jouant au billard ou aux fléchettes, ou en suivant les derniers exploits du Racing club de Strasbourg sur grand écran. Sur le mur du fond, une fresque où se côtoient Depardieu, Maïté et les personnages de The Big Lebowski, réalisée par Aurélie Brugière, campe l’ambiance (très musicale) et invite à la détente. Le temps d’un concert ou d’une victoire …
Le Croque Bedaine 9, rue Vauban à Strasbourg. Ouvert sept jours sur sept, du lundi au vendredi de 12 h à 1 h, le samedi et dimanche de 17 h à 1 h.
© Dernières Nouvelles d’Alsace, 9 décembre 2021. – Tous droits de reproduction réservés